"Des cercueils fous pour une mort gaie"...drôle mais cela ne change rien à l'affaire
Malcolm Brocklehurst a deux passions, le club de foot de Blackpool et son ancien métier d'ingénieur aéronautique, et il n'a pas l'intention d'y renoncer dans l'au-delà. Alors il s'est fait construire un cercueil en forme d'avion, orné du blason du club et peint à ses couleurs, orange vif.
"Je veux des funérailles gaies. Je ne veux pas que les gens pleurent", explique ce retraité de 77 ans devant son cercueil, exposé à Londres au salon "La mort: un festival pour les vivants".
Les ailes de l'avion sont amovibles pour faciliter l'accès au crématorium où il a demandé à faire son entrée au cri de "parez au décollage".
Cette bière est l'oeuvre de Crazy Coffins ("Cercueils fous"), entreprise de pompes funèbres de Nottingham qui s'est reconvertie dans ce nouveau créneau dans les années 90 quand ses clients ont commencé à demander des cercueils personnalisés.
"Je pense que nous sommes en mesure de répondre à toutes les demandes", explique David Crampton, son directeur général.
"Les clients sont les concepteurs: nous ne faisons que réaliser leur souhait. Nous leur disons: pour cette ultime décision, vous avez le choix".
Comme ce cercueil brillant en forme de chausson de danse et orné de taffetas, propriété d'une infirmière à la retraite.
L'entreprise a déjà à son actif des cercueils et des urnes funéraires en forme de drakkars, de voitures (notamment une Rolls Royce avec des roues qui tournent), de skateboards, de bouchons ou encore de cerfs-volants.