Aux mystères, ses louanges
Délivrer la porte, aux mystères ses louanges
La chaleur des baisers couvrant le souffle court
La peau nimbée de sang, longtemps fit demi-tour
S’imprégnant à la source, aux espoirs des anges
Les haies d’aubépine tournoient, printanières
Le reflet des cœurs nervure la lande
Distinguer par écho ces lueurs sarabandes
Cette odeur de terre bleutée, sous la poussière
Enseigner au corps la symphonie du mouvement
Ces musiques amputées aux os des blessures
Retrouver le goût des périples peu surs
La joie irradiant nos croches au firmament
Je vois,
Un jardin
Illuminé de geais
De senteurs indulgentes
De sentiments séchés
De pensées confinées
Oh combien allégées
Quand,
Le vent traverse l’écueil 
L’aube se nourrit d’ailleurs
En fragments malicieux
Elle empreinte le seuil
Et m’entraîne vers l'infini
Domi (2009)